Vous perdez 40% ou plus de vos visiteurs sans même le savoir ! C’est le cas si vos pages web mettent plus de 3 secondes à s’afficher ⏳
L’optimisation des performances est essentielle pour garantir une expérience utilisateur optimale (UX), améliorer le référencement naturel (SEO) et réduire le taux de rebond. Inutile d’évoquer la chute du taux de conversion… 📉
Les internautes n’ont, paradoxalement, plus le temps. Une page web qui met trop de temps à s’afficher n’inspire pas confiance et nuit à la rapidité de la recherche d’information. Le problème est qu’un effet boule de neige se met en place : une augmentation du temps de rebond et un manque d’optimisation nuit au référencement naturel, ce qui vous fera perdre votre classement sur la SERP de Google et donc encore diminuer votre trafic…
Et pourtant, ce n’est pas si compliqué. Dans cet article, je vais aborder plusieurs étapes essentielles pour optimiser la vitesse de chargement de votre site web WordPress, y compris grâce à l’utilisation du célèbre plugin WP Rocket 🚀
Comment améliorer la rapidité de son site web ?
D’après Google, la vitesse de chargement optimale d’une page web est de 2 secondes maximum. Ce délai passé, vous perdez vos premiers visiteurs ce qui fait chuter votre taux de conversion et bondir votre taux de rebond.
1. Réaliser un audit des performances actuelles
Avant de se lancer dans des actions correctives / de l’optimisation, il faut identifier les facteurs responsables du temps de chargement excessif de vos pages web 🚜
Pour cela, il existe des outils très efficaces et accessibles gratuitement : Google PageSpeed Insight ou même GTmetrix.
Vous n’avez plus qu’à renseigner l’URL de vos pages pour connaître le temps de chargement de ces dernières, mais aussi les axes d’amélioration possibles (versions mobiles 📱 & desktop 💻).
L’avantage de PageSpeed Insight, est qu’il détaille les facteurs principaux avec des indications précises sur la marche à suivre. Gardez ces précieux conseils de côté, mais surtout pas de panique !
Certains points semblent très techniques mais peuvent être facilement corrigés avec d’autres outils que nous verrons juste après ⬇️.
2. Vérifier son hébergeur
Le problème principal peut être aussi bête que celui-ci : votre hébergeur (ou votre offre) n’est pas la bonne 🙅🏻♂️.
Tout site web est hébergé en ligne sur un serveur, que l’on peut louer auprès d’une entreprise spécialisée que l’on appelle “hébergeur”. Si le serveur sur lequel est hébergé votre site web est obsolète, non adapté au poids et trafic de votre site ou encore mutualisé avec d’autres sites web, vous perdez en performances 📉.
Des offres alléchantes vous incitent bien souvent à prendre un hébergement pour 1 à 2€ / mois et hop, votre site est en ligne. Mais bien souvent, il s’agit de machines peu performantes et qui hébergent des dizaines d’autres sites en simultané.
Cela peut être suffisant si vous tenez un livre de recettes numérique partagé avec votre famille. Mais il ne le sera pas pour accueillir les potentiels clients de votre activité !
Je ne peux que conseiller d’étudier les différentes offres des hébergeurs en ciblant, à minima, le milieu de gamme afin de garder une marge en cas d’explosion soudaine du trafic (apparition presse / JT, campagne de publicité, communication…).
Pour ma part, j’utilise o2switch et son offre unique qui propose un hébergement dont les performances s’adaptent à vos besoins en temps (presque) réel pour un coût très raisonnable de 84€ HT / an.
3. Utiliser le bon thème : léger et optimisé
Il existe littéralement une tonne de thèmes possibles sur WordPress, qui vous aideront à créer des pages web sans compétences particulières. Encore faut-il faire le bon choix.
Mon premier avertissement : identifier ses besoins et utiliser un thème qui y répond simplement sans s’encombrer de fonctionnalités inutiles. J’ai déjà fait les frais de clients souhaitant utiliser un thème qui s’adapte à toutes les activités en ligne possible : mouvements associatifs / caritatifs, dons, e-commerce, pétitions, vitrine, formulaires, inscriptions, gestion d’événements… 🤯
Le résultat ? Une usine à gaz non optimisée dans laquelle l’on se perd pour des résultats quasi nuls.
Mon deuxième avertissement : regarder la popularité et les avis du thème envisagé. Cela semble logique, mais c’est très révélateur de la qualité de ce dernier. Cependant, si l’on souhaite se démarquer des centaines, voire milliers d’autres utilisateurs, il faudra mettre la main à la pâte pour le personnaliser 🛠️.
Enfin, envisagez des thèmes builders tels que Divi ou Elementor qui vous permettront de créer et modifier des pages web sans compétences particulières avec un moindre impact sur les performances.
4. Limiter l’utilisation de plugins inutiles
Je l’ai déjà dit dans un article dédié (”Les plugins WordPress indispensables en 2023”), Less is More 🤏 !
Plus vous ajoutez des plugins, plus ils risquent d’alourdir le temps de chargement de vos pages web. Encore une fois, identifiez vos besoins et n’utilisez que des plugins indispensables et bien notés. Je vous invite à faire un tour sur mon article en question, mais je vais en citer quelques uns plus bas ⬇️.
5. Optimiser les médias
Les médias, en particulier les images, sont souvent les plus gros fichiers présents sur votre site 📸. Plusieurs solutions accessibles s’offrent à vous.
La première est d’automatiquement installer le plugin QuickWebP qui permet d’instantanément convertir vos images au format le plus optimal pour le web (”.webp”). Il s’agit du meilleur rapport poids / qualité disponible à ce jour et très vivement conseillé par Google si ce n’est imposé. En 10 sec, le plugin est prêt à l’emploi et vous fera économiser un temps précieux de conversion manuelle de vos fichiers.
La seconde solution est de surveiller la taille de vos images. Pourquoi importer une belle image de 4 000 pixels de large alors qu’elle sera affichée en 800px ? 🐘
Sauf exceptions (images bannières par exemple), je conseille d’importer des images d’environ 1 000px de large maximum pour limiter l’impact sur les performances. Évidemment, pour les icônes et autres pictogrammes, il faut davantage les réduire !
Enfin, je parle brièvement des vidéos. Je vous interdit d’héberger vos vidéos directement sur votre site web ! Si les images sont souvent les plus lourdes, c’est parce que tout le monde (ou doit savoir 🧐) que l’on héberge toujours ses vidéos sur YouTube. Ensuite, il ne vous reste plus qu’à intégrer la vidéo dans votre page via le lien de la plateforme pour un impact quasi nul 😉.
6. Installer l’outil magique : WP Rocket
Une fois toutes ces étapes respectées, il ne vous reste plus qu’à optimiser certains aspects techniques qui vous feront considérablement gagner en rapidité si vous n’avez pas les compétences nécessaires.
Le premier intérêt de WP Rocket est sa fonction de mise en cache des pages de votre site, permettant aux navigateurs de précharger la page, tout ça avec un simple bouton ! 🚀
Attention, il ne faut l’installer qu’une fois son site “terminé” pour éviter quelques problèmes de corrections non actualisées par le cache. Mais évidemment, il suffit d’actualiser ce cache à chaque modification pour y palier 🔄.
Également, une actualisation périodique peut être paramétrée.
Avec WP Rocket, vous pouvez aussi différer le chargement des images d’une page (au cours du défilement d’une page) avec le lazyloading. Les images présentes sur la page, mais non visibles à l’ouverture de cette dernière, ne seront chargées qu’au fur et à mesure : votre page ne charge que les éléments nécessaires immédiatement, augmentant ainsi sa rapidité 🏎️.
Enfin, vous pouvez compresser vos fichiers JavaScript et CSS. Attention tout de même à revenir tester son site car selon sa structure, cela peut le “casser”.
Si c’est le cas, il suffit de revenir décocher les options de minification des fichiers.
Conclusion
Pour terminer cet article, je tiens à rappeler 2 points essentiels : régulièrement mettre à jour son site WordPress / ses plugins, mais aussi à tester et surveiller régulièrement son site web.
Des événements extérieurs, un manque de mise à jour ou autre imprévu peuvent venir ralentir le chargement de vos pages. Si vous observez une baisse conséquente de trafic ou une chute du taux de conversion, il se peut qu’une simple page (comme le checkout 😱) rencontre une difficulté quelconque.
Si c’est le cas, reprenez l’étape 1 pour identifier le dysfonctionnement 🔄